La rentrée sera placée sous le signe de l’Histoire. En effet, la Ville va rendre hommage aux « immigrés forcés » de Sorgues, venus d’Indochine pendant la Seconde Guerre mondiale avec la pose d’une plaque commémorative à la cité Bécassières, une exposition au Pôle culturel réalisée en partenariat avec le Musée Jean Garcin et le Conseil général de Vaucluse ainsi qu’une conférence suivie d’une table ronde.
« Indochine de Provence, le silence de la rizière »
Du lundi 3 au samedi 29 septembre
Pôle culturel Camille Claudel
Horaires Lundi : 14h à 18h Mardi : 9h à 12h et de 14h à 19h
Mercredi et samedi : 9h à 18h Jeudi et vendredi : 9h à 12h et de 14h à 18h
Conférence et table ronde « Indochine de Provence, animée par Caroline Toulemonde, guide conférencière.
Témoignages et échanges avec le public. Avec Pierre Daum, journaliste au Monde Diplomatique.
Jeudi 6 septembre
14h30, Pôle culturel Camille Claudel
Pose d’une plaque à la mémoire des travailleurs Indochinois, expositions.
Jeudi 6 septembre
18h, cité Bécassières
Projection du film Cong Binh, la longue nuit indochinoise de Lam Lê
Jeudi 6 septembre
20h30, Salle de spectacle du pôle culturel
Entrée Libre
Synopsis
A la veille de la 2nd Guerre Mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Pris à tort pour des soldats, bloqués en France après la défaite de 1940, ces ouvriers civils appelés Cong Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation, livrés à la merci des occupants allemands. Considérés injustement comme des traîtres au Viet Nam, ils étaient pourtant tous derrière Ho Chi Minh pour l’Indépendance du pays en 1945. Ils avaient initié la culture du riz en Camargue. Le film a retrouvé 20 survivants au Viet Nam et en France. Cinq sont décédés pendant le montage du film. Ils racontent aujourd’hui le colonialisme vécu au quotidien et témoignent de l’injustice qui continue de les poursuivre. Une page de l’histoire de France et du Viet Nam honteusement occultée de la mémoire collective.
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