Comme chaque année en ce dernier samedi d’avril, Thierry Lagneau, Maire de Sorgues et Vice-président du Département de Vaucluse, entouré de Sabine Roussely, Secrétaire générale de la préfecture de Vaucluse, du Conseil municipal, du Comité de liaison des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, ainsi que de l’Amicale des Déportés résistants du Train Fantôme ont célébré la « Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation » ; une commémoration qui honore la mémoire de tous les déportés sans distinction et rend hommage à leur sacrifice.
À Sorgues, cette cérémonie fait écho au passage du « Train Fantôme » rappelant que notre commune a été témoin d’une immense détresse humaine.
Comme le souligne Thierry Lagneau dans son discours « Le souvenir ne suffit pas s’il ne s’accompagne pas d’un engagement : celui de transmettre, d’éduquer, de prévenir. Le travail de mémoire est un devoir, mais il est aussi une responsabilité. Il ne s’agit pas seulement de se souvenir des faits, mais de comprendre ce qu’ils disent de notre humanité, de nos failles, de nos silences. Il s’agit de rendre les victimes à leur dignité, à leur nom, à leur histoire. Comme l’a dit Gisèle Kolinka, rescapée des camps et infatigable passeuse de mémoire : « Si les jeunes savent, ils peuvent agir. S’ils ne savent pas, ils ne peuvent rien. » Ces paroles, simples et puissantes, nous obligent. Elles nous disent que la mémoire n’est pas tournée vers le passé, mais qu’elle éclaire notre présent. »
Après avoir chaleureusement remercié les jeunes générations pour leur présence, le Maire a achevé son discours en rappelant à chacun « Se souvenir de la déportation, c’est comprendre vers quels abîmes l’humanité peut sombrer quand elle oublie ses valeurs fondamentales. Sorgues se souvient. Et tant que nous continuerons à nous souvenir, les victimes de la déportation ne seront jamais oubliées. Et peut-être alors, serons-nous dignes de leur mémoire. »
