Le pont de Sorgues

 

La commune doit son nom à ce fameux pont. Il enjambe la branche maîtresse de la Sorgue, qui reçoit le tribut du Lauzet, de la Mède et de l’Ouvèze, à environ 40m en aval de l’actuel.

La première construction est en forme de dos d’âne surmonté d’une croix.
Ce pont figure sur les armoiries de la Ville (D’azur au pont d’argent à trois arches, maçonné de sable, supportant une croix d’argent, le tout sur une rivière ondée d’argent et de sinople).

A l’origine du nom de la Ville

En 1031, Sorgues s’appelle encore Villam Sorgam. C’est en 1063, que la cité prit le nom de Pont-de-Sorgo en provençal (Pont-de-Sorgues en français), un vocable qui témoigne de la présence d’un pont permettant de franchir la rivière.

Le comte de Toulouse, suzerain du comté de Provence, érige un château fort, sentinelle avancée sur la route de France, dont le pont muni d’une vigie, de parapets et de meurtrières surveille les abords et assure la défense de ce passage. Le contrôle de cet important axe de communication nord – sud est ainsi assuré tout en générant de lucratifs revenus car, pour franchir le pont, un péage est instauré, le droit de barre, destiné aux voyageurs et aux marchands non sorguais.

Sorgues se trouve sur une importante et très ancienne voie de communication (la via agrippa), à égale distance d’Avignon, Orange et Carpentras. Très fréquentée par les marchands souhaitant rejoindre la vallée du Rhône, elle est aussi empruntée par les nombreux pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle.